Ils sont 700 disent les scientifiques… mais pour Laurent Ballesta ils sont partout. Les requins bouchent l’horizon étroit du faisceau de ses lampes, butent contre ses appareils photo, se rayent en force un passage entre ses palmes. Dans cette horde où chacun s’acharne à survivre règne l’énergie des affamés. Lorsque une proie est débusquée une meute se forme et le chaos prend sens. De folles chorégraphies s’organisent et finissent en pluie d’écailles. Dire qu’ils sont impitoyables ferait sourire. Ils sont les prédateurs du fond des âges. Langues des textes : français et anglais.